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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 16:00

 

 

BEAUTE

 

 

La joie brute a explosé

Comme un péché originel

Depuis ce temps la quête avance

Dans les moments de silence

Ou les passions bien cher payées

De morceau en morceau

Le tas grandit se disperse

Au bon vouloir des vents jaloux

Puzzle impossible

Tonneau des sœurs maudites

Fuite insensée

Pli de robe toge de brume

De poussière en poussière

L’or se perd.

A moins que le cumul

N’ait jamais été

Le bon angle d’attaque.

 


 

 

Jeunes et frondeurs       

Les nuages       

Coalition dont les feuilles encore vertes       

Des arbres       

Sont l’armée secrète       

Le lac est mort       

De s’être trop gonflé       

Aux nuits de lune hurlante       

Vivre en poésie mon œil       

Les mots ne sont que des menteurs       

Et ce qu’il y a dedans autour       

Rien ne reste si la table est rase       

Et même l’horreur est une supercherie       

 

 

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 16:00

 

 

 

Une femme m'attend

 

 

Allongée, nue ou habillée,

Sur un lit aux draps lissés,

Une femme m'attend.

 

Du bout des doigts

Elle caresse ses lèvres,

Les prépare aux baisers

Que je lui donnerai

Quand je serai là, enfin.

 

Elle ne se presse pas,

Ne se hâte pas,

Elle se délecte et savoure

La simple idée

De cet effleurement intime.

Elle prend son temps,

Ses gestes sont lents,

Elle vit cet instant,

Volé au quotidien,

Avec intensité,

Pour ne pas oublier

Qu'un jour elle a été aimée.

Alors elle m'attend.

 

Jusqu'à quand ?

 

 

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 15:00

 

 

Silhac-20130425-00609.jpg

 

 

Je n’ai rien vu j’ai dû grandir

Le plus vite possible pour manger le manque

Rattraper ton ombre que le béton ne donnait plus

Maintenant silence dans ma peau trop grande

Le présent me berce tout plein de grammes

Dans une cuve de vie stagnante

j’irai voir au fond

le vert de ma pulpe contre les murs

Dans ma maison bâtie sur l’eau

Essorée de bruit

J’ai dû mourir de tout boire

Demain

 


 

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 17:00

le-clavier-reveur.png

// Cliquez sur le texte pour l'agrandir !

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 16:30

 

 

 

DSCF0341

 

 

 

Nous sommes venus visiter ton nouveau domicile

L'angoisse au ventre dans l'avion

Le cœur amer à l'atterrissage.

La chaleur nous a étreints,

L'humidité nous a trempés.

 

En arrivant à ses abords,

Nous a saisis cette splendide propriété.

Côté Sud l'océan s'étire

Comme un rappel de l'infini,

Côté Nord la montagne se dresse

Et l'on doit lever les yeux pour l'admirer.

 

La bâtisse où tu demeures

Est une alliance de pierre et de métal

Elle a le cachet des demeures anciennes

Pleines des empreintes de nos aïeux.

 

Un flamboyant majestueux te protège du soleil

De tous côtés le silence règne, le calme domine,

C'est vrai qu'il y a une belle vue sur la mer

Dans ce cimetière.

 

 

 

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 17:05

 

 

Servitude-nous-n-irons-plus-au-bois-2.jpg

 

 

Regarde à l'heure précaire

trente ans dans les promesses

trente deux dents fondues pas chères

bouche béante devant le seuil

appauvri s’engouffre l’air et gaze hilare

coulissant à plein tube

fosses nasales et vacantes

les logements

des nus vestimentaires

demeures pour sable marchand

les yeux levés une bataille céleste

entre Morphée et Damoclès

une empreinte, mêmes pas stables

duel au pré dans hautes sphères

regarde ailleurs qui n’a rien

droit devant le cou se libère

la poésie s’écharpe

autour du Précarien

 

 

http://lesfossilespaupieres.blogspot.fr


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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 10:00

 

 

son œil est à l’absence

femme dormante ouverte sur le toit

sur l’écume iodé d’un souvenir

(je le sais à l’oiseau qui traverse sa tempe)

elle n’a plus maison ni jardin

plus de reflet tronqué dans la buée du soir

ni même d’enfant bleu fiché dans sa poitrine

ses cheveux se décoiffent

ses doigts s’amenuisent

tout angle s’adoucit

de son visage en

fractions de secondes

 

qui seules

demeurent

 

 


 

 

une fois de plus          

l’urne funéraire          

 

j’ai pesé          

son éclat d’entre-monde          

tenu comme un secret          

terre-mère          

et sa tige filée          

entre les dents sa fleur          

son haleine souffrée          

senti la faim proche          

confondue          

dans un désir pugnace          

une fois de plus          

 

nos cendres à venir          

 

 

 

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 16:50

 

 

Entre rêve et nuages

Une horde de neige

S’élance au galop

 

D’un trait d’or

Elle  dévore

La lumière cristal

 

L’obscurité soudaine

Amplifie

Le souffle animal

Du silence

 

La nuit

Secoue sa crinière

Et constelle

Le ciel

D’étoiles

 

 

P1020091.jpg

 

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 17:20

 

 

TOMBE

 

qui l’entend ?

ce vol d’oiseau tremblé

dans le jour

 

l’onde de choc

déchire écorce

et racines

 

nul besoin de sang

sur la hache

seulement cette lame

de fond

 

puanteur de l’arbre

au milieu

 

goût de meurtre aiguisé

déguisé sur la langue

tombée

comme

tout

 

tombe

 

 


 

 

SI DESORMAIS

 

ici couché désormais les eaux retirées dans les plis matinaux

je respire l’accalmie

le bruissement des autres des enfants dans la cour son souffle

 

un rai batailleur sur le pan de mur mauve

marcher dessus

jusqu’à elle laissée là toute

un jour de présence commune

 

si couché dans les mots qui sont visage désormais

j’ôtais les dentelles du sommeil pour voir sa parole

dévêtue comme un seuil

au-delà

linéaments de mes guerres ajustées à son échelle intime

    

ici désormais le livre effeuillé nu de cendre de saison sous les doigts

se couche

aux pieds de l’hiver

 

 


  


on cherche un carré d’herbe

tendre où s’allonger

pour confier tout entier

son corps à lui-même

 

couvrir son ombre

 

 

ai-je été ce désir acéré

après la pluie d’automne

vraiment ?

de lumière

 ce bout de façade en crue

 

 

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 17:00

 

minotaure-T-MAnn.png

 

I

  

Entrez dans la ville

Faites vous

Plus beau

Qu’un feu qui crépite.

 

Est-ce possible…

 

Il y’aura une vache assise devant vous

Une de celles qu’on a moquées

Et qui par la seule crainte

D’offrir son masque au grand jour

Longeait sans phare l’enceinte de mousse

Sous l’œil rouge d’une enfance barbarisée

 

            Aux becs d’aigles antiques

            Et aux regards louches.

 

                       *


Ca y’est

Vous voila refait comme une tuile rouge

Repeint

De haut en bas

Tissé d’une peau neuve

Semblable parmi les semblables

Portant comme un cierge

La large bouche du promeneur

                      

Incognito.       

 

Sous nos yeux

Vernis de bave

Bourdonne

Des épaules aux branches d’églantier.

 

O rite !

Qui laisse dans l’œil rassasié des biches

Comme une trace de morsure dans la nuit

Vous m’êtes

Années après années

Moins compréhensible

Que la règle des trois côtés.

 

                       *


Je cherche un vêtement

Pas une voix si jeune

Crevant mes oreilles jaunes

 

Pas de chairs à pétrole

Ni même d’ongles en fleurs

A foison qui moutonnent.

 

Un manteau d’apparence

Simple comme un toit

Pour couvrir ma honte

 

Enfin !                  

 

*

 

Une porte donne sur le port

C’est la marée noire des alcooliques

Le grand bain des adjonctions.

 

Victimes et proies rassemblées

Cherchent le coupable idéal

Hissé telle une ancre au fond du verre

  

Vertu sans longévité

Qu’un vertige sans hauteur.

 

                       *

 

Non plus de rides ici

Les peaux garnies de cire

Qu’une morne vallée

Riche en varech.

 

Ni plus d’âmes ici

Les corps grévinisés

Qu’un mélange douteux

De cuir contrefait.

 

            Est-ce possible…

 

Dans cette grande avancée

Qu’une main en forme d’écuelle

Bouge devant vous ?

 


 

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