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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 16:00

 

 

  world-is-missing

 

 

 

Le nerf du monde et sa colère

 

Idiome d’un temps bénit – Mais qu’avons-nous tiré

Trop sur la corde, trop

Tendu l’arc à craquer

À sortir l’œil de l’orbite – flammes

Hier – flammes – on vous apprivoisait

Vos conséquences étaient chaleur

Lumière avant de tout brûler

 

Guerre des nerfs et cette odeur de cendre

 

 


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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 15:00

 

 

faille2

 

 

Les chevaux d’Hélios ne tiraient pas le sien…
Quelque chose de plus central
Une lumière noire
À l’incroyable éclat d’une nuit d’orage
Où l’on apercevait le monde
          Intense
                    Intense et bref
 

Simultanément aveugle

 

 


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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 17:00

 

TURQUIE-2009-(2)-140

 

 

Quand le piège se ferme de ses dents crasseuses

L'alien au cyanure fuit un monde étrange –

L'espèce a fait son tour d'humanité heureuse

Alors voici le temps de ce cri qui démange

 

L'épice arrache et fond le palais à sa base

La liqueur se répand et s'ouvre l'horizon

Des cellules à bannir de cette table rase

Pour s'accroupir enfin au banc noir des prisons

 

La confession s'entend mais sans le moindre espoir

Car le condamné meurt déjà d'avoir vécu

Sa mort d'étranger campe au bout de ce couloir

Tel un prophète fou au ventre mis à nu

 

- La plage était brûlante à dessécher les yeux

Et maman était morte un soir d'été sans dieu -

 


// à Albert Camus //


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1 août 2013 4 01 /08 /août /2013 15:00

 

 

DSCF0092

 

 

(Si non seulement le ciel,

À vous mes beaux oiseaux de proie…)

 

 

Quelle est cette mascarade ?

Qui es-tu pour oser souffrir ?

Pour poser des questions

À la vie ?

 

Qui sont les autres ?

Qui suis-je

Avec ou sans les autres ?

 

Il ne nous reste plus qu’à boire…

Et comment être mort ?

 

Besoin de choses simples

Incontrôlables

Inaccessibles

Je m’emmerde

J’en suis couvert

Je suis jaloux

De tout, de rien

De gens que je ne connais pas

De ta main dans ta main

Dictature secrète

Mâchoire bouclier

Prétention d’être simple

N’est qu’un simple rêve…

 

 

(J’ai vu quel oiseau là ?

L’été tue la folie...)

 


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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 14:30

 

 

DSCF0188

 

 

Ce qui veut rejaillir était l’impertinence

C’est une question d’oreille daddy !...

Le conditionnel n’est qu’une condition

Explosons à l’indicatif…

Qu’en dis-tu daddy ?

Dis donc et moi j’agis

 

Une vague question s’envenime :

 

Que ressens-tu, là, face au vide ?

Aux tripes qui s’abrègent, là

Vides offrant leur bleu foncé ?

Blues aigri d’aigre amante, chienne aimée

Qui se renonce d’elle-même

Et coure à la curée

S’extraire des vivants ?

 

Cette violence daddy, c’est mon honneur

Et le tien

Le triste constat des heures

L’intransigeance vaine, ouverte

Extirpée d’os et d’envie

Oh vivre, oui vivre daddy

Cela s’aime et s’apprend

Tu m’as appris aimant tu aimes

Et j’apprends

Mes rêves hors de toi, en toi

Tous à présent autour et crient

Meurent de rire

Rire, en traînant

Leurs guêtres et leurs vivres…

 

Daddy, mon prêtre et mon amant

Mon nom, ma gloire et ma défaite

Fête, faite de mon nom, mon chant…

Et mon pourboire sera ma raison

L’isoloir lent buvant mon nom…

A boire ! S’isoler… mon front daddy !

 

Je bois et danse à en hurler

Comme toi, ami, père fauve apprivoisé

Et je t’oublie comme la terre est née

C'est-à-dire que nous sommes

Et je suis saoul daddy !

Et plus fort que ma force

Serait ma sensibilité ?

Plus fort que mon cri serait ma clarté…

Celle qui fait mal !

 

J’ai mal parfois daddy !

Toi aussi, je sais, tu oublies

Tu es tombé sur moi fou de clarté

Je sombre parfois daddy !

J’aime et ne renonce pas

Je suis, trace, m’agace et fuis

Et avance, oh oui avance

Et j’irai loin malgré le monde

D’avance je dis ma

Polyvalence

En refus de l’unique et complémentaire

Assurance

Qui se terre au sein de nos

Possibilités…

 

L’absence daddy, hors de soi

Pour accroître nos titres

Pitre au linceul sale et troué

J’arrime au parvis des mots

Mon titre et mon âme voire

Si cela existe comme

Tout ce qui nous échappe…

 

Chape ? Car tout est lourd

Mais bon, si simple, amour…

Cela existe comme si

Nos mots se levaient pour nous dire

L’inconcevable à tout propos !

Repos fragile et suite à risque

Le homard en bisque rage et

Allonge sa toile à gourmets…

 

Daddy, mes jargons sonnent nos envies !

Soif de rupture et de continuité

Cela va sans haine et prolonge

Abstraitement

Le fardeau des générations…

 

Là le mot est sorti !

Où se situe notre faute

Faire à tout prix de nos mots des cellules

Qui nous survivront

Animal à nos heures avec les à côtés

Cœur qui s’en mêle et œuvre à la postérité…

Toi, moi, daddy si autres et si semblables

Respiration qui s’en veut

Et aime à respirer…

 

C’est doux, vibrant d’air du sud

D’olives et d’ail, et puis d’oiseaux !!

Daddy qui m’a appris

Le prix des mots et du concret

Des natures à trouver, des montagnes à gravir…

Tu ne les graviras pas pour moi !

Mais sans toi

En aurais-je eu l’idée ?

 

De qui suis-je l’idée daddy ?

C’est terrible, qu’ai-je fais ?

N’y aurait-il que moi pour vivre ?

Mais non le monde est heureux de me suivre

Il le sera de me survivre !

Nous savons ça et avançons

Bon gré, mal gré au son parfois

Des gratitudes

Ou des regrets…

 

Et ce grand rire ?

Celui des chants couvrant le monde

Tu l’entends ce grand rire recouvrant le monde ?

 

A savoir sa nature nous serons

Tous morts…

Ce grand rire dément de douleur et de joie

Il arrive qu’il nous transporte…

 

Papa, l’ingérable dore nos conditions !

 

Et que tout brille

Même nos cadavres

Hilares d’avoir fait leur temps

Ni court, ni long, une durée

Honnête à vue de nez,


Ayant la terre pour effluve…



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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 17:00

 

 

Georges Brassens, Mourir pour des idées

 

Mourir-pour-des-ide-es--jpg

(cc) Mourir pour des idées / Vincent Delhomme 

 

 

Lourd… Lent…

L’encre sur le papier

Ça rame…

Marre…

 

Râle d’âme mon amiral !

Ramdam

Bordel dans mes entrailles !

            Barouf

 

(Compréhension de

L’homme sur le papier…)

 

Je veux être un bourreaux

Aimer ma tâche !

Et puis je veux des preuves !

Comme du sang sur les mains…

 

(accuitement

            semontiel

                       borgne absorbant blême)

 

J’accroche vent sur mer

            Comme voile

                   Vent sur mer

 

(Laissons nous guider

Quitte à quitter la route…)

 

Merde !

Je ne comprends plus

Rien

Je broie

            Les rêves d’un autre !

 

Merde !

Ça ne ressemble plus

            À rien

 

Repos…

Mon postérieur si peu tanné

            Sinon par les chaises

(Une fesse sur chaque

            Embouchure…)

           

Jure ! Jurons !

Merde !

C’est moche !

Insatisfaisant – dé sorti de mes mains

            N'arrêtant pas de rouler…

 

L’attente un jour se lasse

Ce sont des mots pour dire

            La frustration

            L’enlisement

            Plus ou moins

            Conscient

            L’espoir

            S’amenuisant

            Nuisible

        L’espoir réclamant son dû.

 

OK moi là-bas !

Faisons réconciliance !

 

(à force de

     néologismes

serons-nous à m’aimes ?)

 

C’est possible…

 

Aucune fluidité

    Perdu la musique

Merde ! j’ai

        Perdu la musique

 

Cela sent un peu

          Le conifère…

Cela sent le vent mauvais

Sans la joie de boire à sens dessus

Sans la joie de l’ivresse

 

Peut-être mais

J’irai encore

       Au-delà des pyramides !

 

Aïe !

Faudra-t-il comprendre

            La vie dans ses extrêmes ?

Pouvons-nous devenir

            Extérieurs à tout ça ?

 

Sinon ça va…

Aigreur…

            Alcool…

 

Soyons clairs :

J’ai un peu bu ce soir…

 

            Excusez-moi !

Je me suis embrumé

            J’ai bu des litres exsangues de tous soupçons

                       Sauf du lendemain

 

                                   À l’haleine fauve

 


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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 18:00

 

 

CRISE

 

Quand déboire sera recraché des buissons

dardant sa foi malade

remède mal en pis, impie d'exhalaisons

3.14 à proximité d'incertitude

cercle de dune à rayons concentriques

ego sous mission de l'art gastéropode

piestomac ça oui

 

 

Seringue1

 

 

CRISE #2    

 

Moi si sûr de l'être en décomposition    

Rentre deux dents en bouche rance    

à la haine si mauvaise    

Quand les jours nés des fumées de leurs cigares    

iront, l'un sous silence    

l'autre s'oubli    

 

 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 17:11

 

 

LEITMOTIV

 

I have to write

I have to write

 

Des cieux sans fin sur le guidon

J’épouse enfin l’ennui des dieux

La voix du corps est sans issue

Tissu ocre de nonchalance

De peur, de chance aura perdu

Son ombre aux pieds qui se balancent

 

I have to write

 

Ses mains prenant mon sexe droit

Comme s’il n’était plus un enfant

Pour gouverner l’âge des rois

Il lui manquait deux ou trois dents

De sagesse

 

 

erection2 copie

 

 

ÉCHO    

 

Allez chante jeune fille !    

Alléchée par tout ce qui    

Pouvait nous plaire    

Sale hiver pour votre bouche sèche    

Embarrassée d’alcool et de bave gelée    

 

 

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 17:00

 

« Le nom ! » S’écria-t-il à s’élancer perdu       

« Doit signifier la vie » – Les hommes sans conteste       

L’enfouissent en leur cœur étouffant l’incendie       

Qui couve dans leur voix qui brûle dans leurs cris       

 

banksy_panda.jpg

// Banksy's panda by vince.de //        

 

Maturité sans peine – Enfant – expie le pire

Passe sous l’ombre en roi inspirant la lumière

Crois d’avance en cet air qui dans l’amour se danse

Arrive parmi nous auréolé de rires

 

A l’aube de ta vie nous tendons nos mains pleines

De rêves maladroits – Nos souffles s’unissant

A la chaleur du sang et la fraîcheur du soir

Nous t’attendions – Enfant – pour débuter l’histoire

 

Ton nom sera celui que la vie nous présage

Il chantera pour nous un monde entier de joie

Le son s’enracinant un jour dans l’évidence

S’émancipe et fait loi affirmant ton visage

 

La Terre soit témoin de l’unique existence

Qui parmi des milliards de soifs et de silences

Jaillissant de nos songes nos désirs nos gènes

Etanche comble un peu et incarne nos sens

 

Mystère à l’unisson universel et pur

Carrefour de pulsions – animale aventure

Attente à toute allure de tes cris vengeurs

Tes premiers pas tapis dans le bruit de nos cœurs

 


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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 18:00

 

 

 

La nuit rêve le chant des villes

 

Le souffle court des réverbères

D'algèbre urbain interrompu

Vibre en bref des échos du jour

 

Le ventre creux des abris bus

Puise des âmes en son silence

 

Un peuple de fantômes crie

La partition vide des rues

Musique à nue de son solfège

Arpèges noirs de l'eau qui dort

 

 

Il est trois heures ce matin

Le chant s'est figé dans un rêve

 

 

 

garage

.

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