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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 18:13


Trois-petits-points--jpg

 

(Clic sur le texte pour l'agrandir)

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11 juillet 2010 7 11 /07 /juillet /2010 17:34


plus-de-po-C3-A9sie-copie2.jpg


Mon amour –
         L’intensité d’écrire
         L’épuisement
         La volonté de dire
               Je n’ai plus
                       La volonté de dire


J’ai consumé
         L’intensité d’écrire
                 En mon amour
         D’épuisement
Je ne suis plus
         Qu’un murmure de mots

L’immensité d’écrire

        Le monde – Je
        Ne suis plus
                Mon amour
Emmuré dans la rage des mots

[Je parle en saccades claires

                Maintenant
        Je parle en saccades claires]

En deuil –

        Babines retroussées jusqu’aux narines
                Avides d’air
J’évoque ma clarté nouvelle
                                  Incisive
Canines plantées dans ce vide nouveau

Mais

        L’épuisement
                Me gagne encore
                       En un record
                               De temps


En deuil –
        À force de murmures fins comme des fils
        Qui se joindront en une corde
Une étreinte coulant
                Dans le silence –
Encore et
        Encore je
              Broie cette pomme noire
                       Pendant
                Qu’Adam triture sa glotte
                    Et que
        Ses paroles s’embouteillent dans son cerveau
               Macèrent en alcool
                       S’éloignant des mots –

[Bonne nuit mon amour]


        Je veille – oui

               Mon amour –
Autour de toi j’entends tes rêves

                   Je veille

En attendant
               La volonté de dire
En attendant
               L’accord de mes murmures
En attendant

        La clarté


                 Le silence

                       Et le vide


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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 17:38

 

vd - insuffisance1vd - insuffisance2

Cliquez sur l'image de gauche puis sur celle de droite pour agrandir.

..

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 18:38


tablado-flamenco.jpg
                                  © Fabian Perez, Tablado Flamenco

 


El' ne paraissait pas se sentir de trop, non
El' avait les mains moites et respirait la paix
Arrachait des couleurs aux parfums de nos villes
Et s'en émerveillait

El' dansait sur des mots, murmures de machines
Flamenco citadin de rupture et d'ennui
Ne croyant pas ses gestes ou futiles ou beaux
El' les aimait ainsi
Qu'un quelconque silence

Et ses joies funambules ne respectaient rien
En équilibre sur des vertèbres de sens
El' prenait en riant le travers de nos rêves
Les broyait de ses yeux et embrasait leurs cendres

Un accord de stupeur résonnait dans sa voix
El' criait pour nous tous des cimetières entiers
En mélangeant des fleurs aux couleurs de l'hypnose

El' n'avait pas compris la raison de nos masques
Et buvait le réel comme s'il avait été
Un souffle
Un souffle!

Du pinceau de ses doigts il battait démesure
Il voyait revenir cet espace de jour
       Incertain
Par lequel il savait qu'elle devait s'enfuir
Ne lui laissant que son image!

Et j'accumule les prémices
La main lancée 
                     vers
l'impact en terre creuse

 

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 18:46


le-continent.jpg


 

 Je vois une certaine disposition des toits à travers la fenêtre, au dernier étage de la bibliothèque. Et derrière, la mer que longe une plage pendant quelques temps, jusqu’à la caserne militaire qu’heureusement je ne vois pas.

 

Et puis le soir tombe. Un jour est fini. Les insatiables parcelles du temps se complaisent dans leur anthropophagie.
 


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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 17:56


TURQUIE-2009-(2)-069
 

 

 

Elle assouvit le bruit en mangeant son silence

Pour le faire naître plein – continu – désormais – aveugle
Elle disparaît dans sa présence

Le fil de la filiation – le fil calme

Elle s’éloigne – car le faible n’est que bourdonnement
De ses oreilles – car le faible n’accepte que le défini
Qui saignent presque – car le faible rejette à raison l’intensité

En réponse à la solitude

L’être insupportable mais titubant quand même 
S’oublie au sein des multitudes 
Dans sa place infinitésimale 
Et s’accroche à ces autres 
Béquilles 
Parfois les crocs plantés 
Dans ses jambes 
Et se faufile, semblable 
Et s’unit à son, ses, nos besoins de mêler nos cris 
En regardant, cons mais heureux 
Le rond blanc accroché au plafond noir 

Sa limite se poursuit dans les autres 
Chacun possède une once de ses potentialités 
Ses horizons se succèdent au travers d’autres yeux 
Il aime parfois ce qu’il y voit 
Et son dégoût même souvent le fascine 

Alors il faut… frère… me dire 
Semblable à mes mots, le pourquoi ? 
Et pourquoi ces échos de citernes vides 
Appelant assoiffées à des pleins impossibles ? 
Pourquoi ?
Projet humain de nos plus tendres haines

Grouillons-nous sur du rien ? 

Lumière et ombre… 
L’idée serait d’être ensembles 
Et d’aller voir là-bas si j’y suis !!! 

… Nous y serons sans doute à nous attendre


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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 18:26


f1142427691.jpg


I.

Le temps de la sensualité s’efface et 
-----Court à sa perte comme après un rêve - 
Nous marchons comme deux être absents ne riant plus au monde - 
Nous cherchons dans l’autre des raisons 
-----------Des lumières et du silence - 
L’exploit d’attendre finalement ruine 
Nos pensées contractées d’espoir -
 
Alors l’envie se livre à ses ébats
Surgit du noir des mots passés 
Pour accomplir son évidence 



II.

-
La défaiseuse d’ombre sort de son lit


Le ciel se couche une heure plus tard ce soir - 
Et je t’envie de vivre
Et je t’envie, j’enivre 
----De vie de voir ce que le soir simule - 
J’envie les ivres et distille Des incompréhensions - 
Je ponds des bulles et exprime des joies 
Simule des incohérences
 
Subterfuges où je me noie - 
Comprenons la distance sans vice et prenons
----La vie comme il se doit

À toi le monde où je ne finis pas ! 


III.
 
-
Démagogue j’encore avec ma tête 
Je ménage des enfouissements
Macabres – des tombes 
D’améthystes en nombre
---D’infini - 
J’absorbe des hordes de mots 
J’intolère le son, la masse des subordinations - 
Je macère et conçois
-----Que l’hydre absout l’enclos 

L’apparence de la perfection tue les tombes



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Photos d'Amanda Maddox

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 18:37


world-is-missing.jpg



Cela dit on est sans terre. Et le but n’est que de comprendre. Quelqu’un s’achève sur l’inféconde répartie d’un mot. Un autre perpétuera l’étrangeté du silence. On sera mal-à-l’aise... L’autre convenant qu’un certain qu’il aime avait raison. Cela est dit pour espérer. Quelqu’un aura parlé de malentendu. Et de vengeance. L’autre aura laissé à son chapeau le soin de réfléchir. Cela sera dit. On se haïra, le cœur sur les dents du destin. Et l’on se toise. La vie n’a dit que l’essentiel...
Et l’on devient séparation.
 
 
 
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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 18:28





Celui qui avait peur de la flamme
Celui qui l’avait déjà perdue
Qui ayant pris sa bouche pour un puit
S'était noyé dans son miroir

Celui qui n’avait pas compris
Mais qui n’en était pas loin pourtant
S’étant ouvert la tête pour plonger ses mains
Dans les rouages de son âme

Celui qui tentait sans escale
Une descente dans ses enfers
Parvenant à garder les yeux ouverts
À jouir encore de sa souffrance –

-------Peut-être était-il le plus vivant ?

Celui qui a les ongles rongés
Et qui s’acharne à s’ouvrir les veines
Car il ne sait pas l’odeur du sang
-----Ni son goût
------- – et qu’il a soif !

Ceux qui se sont incarnés
--- – les fils de dieu –
Comme étant notre sacrifice et la
-------Promesse aveugle de la mort –

-----------(Écho qui nous appelle
----------------Écho qui nous appelle)

Et nous qui comme un chant de vagues
-------Finissons toujours
--------------Par entendre –

Mais oui écoute
-------Pourquoi pas toi ?

--------------Mais oui écoute
---------------------Avance dans ce chant roi !

Celui qui était parti –
Et les autres qui marchaient dans ses pas
-----Avec
----------Encore un peu de temps dans le silence

 
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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 18:26

 

8+5=4
+
8x5=4
=
8
 
Coincidence.jpg


Octogone aggravé de branches

Muet dans son corps simple et froid

Vrille ses ramifications

Au son du sang qui se déhanche


Il bourgeonne je ne sais quoi

Tant passe en lui sous ses bretelles

De ces silences à émotions

Qui se délivrent sous son poids


Mare gelée qui s’offre à celle

Si morte d’étouffer mes cris

Qu’elle avale ses rédemptions

Et tombe des nues qui s’emmêlent


Au tour du cheval de folie

À basculer dans la tempête

Noire et figée d’imprécations

Non dîtes au seuil de son mépris


La mort approche de la crête

Toute à se retourner les manches

Prête à l’ultime des actions :

Désaccorder la marionnette


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